Déchets echoués ne diminuent pas
Il n'y a pas de réduction notable des quantités totales de déchets sur les plages étudiées, et ni à l’échelle de la mer du Nord méridionale. La quantité totale de déchets sur les plages fluctue énormément en raison des variations importantes au niveau de l'échouage des déchets (en fonction de la météo) et de l'abandon de déchets (lié aux saisons). En moyenne, sur la période 2012-2016 et deux plages de référence, 137 objets ont été retrouvés par 100 m – et sur une période de surveillance précédente (2002-2006) en moyenne 120 objets avaient été trouvés. Le plastique est la matière la plus présente dans les déchets (environ 80%).
Les déchets sur le fond marin sont composés à plus de 90 % de plastique
Étant donné la grande variation au niveau des quantités de déchets présentes, aussi bien dans le temps que dans l'espace, et la durée encore limitée de la surveillance des déchets, l'analyse de tendance sur les déchets marins sur le fond marin n'est pas encore pertinente. Sur la base des traits BTS de 2012 à 2014, un nombre relatif moyen de 126 ± 67 items (déchets) /km² ont été retrouvés sur le fond de la PBMN. Il ressort de l'étude sur les déchets dans la zone côtière (2013-2016) que plus de 90% des déchets sont constitués de déchets plastiques.
Encore trop de plastique dans l'estomac du fulmar boréal
Dans toutes les régions OSPAR étudiées, donc aussi dans la partie sud-est de la mer du Nord à laquelle appartient la Belgique, le pourcentage de fulmars boréaux dont l'estomac contient plus de 0,1 g de plastique a été équivalent ou supérieur à 50% et ce pourcentage est stable depuis au moins 2004. Le bon état écologique est donc encore loin d'être en vue. En Belgique, on a retrouvé trop peu d'oiseaux pour permettre une analyse solide au niveau national, mais ici aussi, 52% des estomacs étudiés contenaient plus de 0,1 g de plastique.